SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

Observer le commandement de l’amour

1 Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un a péché, nous avons un protecteur auprès du Père : Jésus Christ, le Juste. 2 Il est, lui, la victime pour nos péchés, et pas seulement pour les nôtres mais pour ceux du monde entier.

3 Et voilà comment nous saurons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements.

4 Celui qui prétend le connaître et ne garde pas ses commandements est un menteur : la vérité n’est pas chez lui. 5 Mais si quelqu’un garde sa parole, c’est chez lui que l’amour de Dieu est vraiment achevé.

6 Donc voilà comment nous saurons que nous sommes en lui : si quelqu’un pense qu’il demeure en lui, il lui faut vivre de la même façon que Lui a vécu.

7 Mes bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais le commandement d’autrefois que vous avez depuis le début. Ce commandement d’autrefois, c’est la parole même que vous avez entendue.

8 Et pourtant, c’est un commandement nouveau que je vous écris : il est vraiment neuf en lui et chez nous, et déjà les ténèbres reculent cependant que luit la vraie lumière.

9 Si quelqu’un pense être dans la lumière alors qu’il a de la haine pour son frère, il n’est pas encore sorti des ténèbres.

10 Celui qui aime son frère demeure dans la lumière ; il ne reste rien en lui qui puisse le faire chuter. 11 Par contre, celui qui a de la haine pour son frère est en ténèbres et marche dans les ténèbres. Il ne peut savoir où il va, car cette ténèbre l’a privé de la vue.

12 Je vous écris ceci, mes enfants : vos péchés vous sont remis par son Nom. 13 Je vous écris ceci, parents : vous connaissez celui qui est depuis le commencement. Je vous écris ceci, jeunes : vous avez vaincu le Mauvais.

14 Je vous ai écrit, mes enfants, parce que vous connaissez le Père. Je vous ai écrit, parents, parce que vous connaissez celui qui est depuis le commencement. Je vous ai écrit, jeunes, parce que vous êtes forts et que la parole de Dieu demeure en vous et vous avez vaincu le Mauvais.

15 N’aimez pas le monde ni ce qui est dans le monde.

Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui. 16 Car tout ce qui est dans le monde,

que ce soit le désir de la chair,

ou l’avidité des yeux,

ou l’arrogance des riches

— cela n’a rien à voir avec le Père, mais avec le monde.

17 Et le monde passe avec sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.

Rejeter l’Antichrist

18 Mes enfants, nous sommes à la dernière heure.

Vous avez entendu dire qu’un antichrist doit se présenter, et déjà nous avons beaucoup d’antichrists. D’où nous concluons que c’est déjà la dernière heure.

19 Ces gens-là sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres : s’ils étaient des nôtres, ils seraient restés avec nous. Du coup il est devenu clair que tous ne sont pas des nôtres.

20 Pour vous, vous avez l’onction qui vient du Saint de sorte que tous vous avez la connaissance.

21 Je vous écris, non pas parce que vous ne connaissez pas la vérité mais parce que vous la connaissez et qu’un mensonge n’a rien à voir avec la vérité. 22 Et qui est le menteur ? Celui qui nie que Jésus soit le Christ.

Vous avez là l’antichrist, celui qui renie à la fois le Père et le Fils. 23 Car celui qui renie le Fils n’a plus le Père et celui qui reconnaît le Fils a aussi le Père.

24 Pour vous, il faut que reste en vous ce que vous avez entendu dès le début. Si ce que vous avez appris dès le début reste en vous, vous restez vous aussi dans le Fils et dans le Père. 25 C’est là ce que lui-même nous a promis, et c’est la vie éternelle.

26 Je vous écris cela, pensant à ceux qui veulent vous égarer : 27 puisque l’onction que vous avez reçue de lui demeure en vous, vous n’avez pas besoin qu’on vienne vous enseigner. Il vous a donné l’onction et elle vous instruit de tout ; elle est vérité et non mensonge.

Donc, ce qu’on vous a enseigné, restez-y attachés.

28 Et maintenant, mes enfants, demeurez en lui. Dans ces conditions nous serons sans crainte lorsqu’il se montrera : nous n’aurons pas à rougir lorsqu’il nous fera rendre compte.

29 Vous savez qu’il est la droiture même : sachez donc que quiconque agit dans la droiture est né de lui.

  • Lettre aux Romains 8,34
  • Lettre aux Hébreux 7,25
  • Lettre aux Colossiens 1,20
  • Evangile selon Saint Jean 14,21
  • Evangile selon Saint Jean 13,34
  • Evangile selon Saint Jean 15,12
  • Lettre aux Romains 13,12
  • Le Livre des Proverbes 4,18
  • Evangile selon Saint Jean 12,35
  • Lettre aux Romains 12,2
  • Evangile selon Saint Jean 17,14
  • Lettre de Jacques 4,4
  • Premier Lettre aux Corinthiens 7,31
  • Deuxieme Lettre aux Thessaloniciens 2,4
  • Premier Lettre à Timothée 4,1
  • Actes des Apôtres 20,30
  • Premier Lettre aux Corinthiens 11,19
  • Deuxieme Lettre aux Corinthiens 1,21
  • Evangile selon Saint Jean 14,26
  • Evangile selon Saint Jean 8,44
  • Evangile selon Saint Matthieu 10,33
  • Evangile selon Saint Jean 5,23
  • Evangile selon Saint Jean 15,7
  • Evangile selon Saint Jean 17,2
  • Evangile selon Saint Jean 16,13
  • Premier Lettre aux Corinthiens 1,8
1Jn 2,1

Deuxième critère de notre amour de Dieu : obéir aux commandements qui se résument dans l’amour. Prétendons-nous connaître Dieu ? Alors, quel amour montrons-nous à notre prochain ?

Le commandement d’autrefois, le premier que nous avons appris à l’église ; un commandement nouveau, car le monde doit constamment et dans tous les domaines, découvrir la force de l’amour.

Comment interpréter les répétitions des deux paragraphes 2,12 et 2,14 ? Dans le texte grec, il est impossible de distinguer : “je vous écris que”, et “je vous écris parce que”, et il nous faut choisir. Mais noter le lien de ces trois données d’une vie chrétienne authentique : expérience du pardon, connaissance de Dieu, force capable de faire reculer le mal et le Mauvais.

1Jn 2,15

Troisième critère : ne pas aimer le monde.

Remarquer que Jean commence par se réjouir avec ses lecteurs parce qu’ils connaissent le Père. Il ne s’agit pas de détester le monde que le Christ est venu sauver (voir commentaire de Jn 3,17). Mais la vie et l’histoire des hommes révèle une aliénation profonde : elle est sous le pouvoir de l’esprit du mal. Et Jean appelle monde tout le courant mauvais qui y circule. Pour lui le monde est la vie trompeuse qui nous attire dès que nous cessons de chercher la volonté du Père.

Deux forces opposées coexistent dans le monde et aussi dans les personnes : d’une part ce qui vient du Père et qui nous apporte quelque expérience de l’éternité, de l’autre tout ce que projettent et font ceux qui poursuivent leurs propres désirs et qui, inconsciemment, sont esclaves.

Il faut ajouter quelque chose au sujet de “ne pas aimer le monde”. Même si tout ce qui provient de Dieu est bon : la lumière du soleil, la nature, l’amour et la science, toute la création est sans valeur si nous la comparons avec Dieu.

Tant que nous considérons le monde comme le grand cadeau de Dieu et que nous nous sentons responsables envers Dieu du progrès et du développement du monde, le monde est bon pour nous. Mais, dès que nous le considérons comme une chose à nous, que nous utilisons ou détruisons à notre gré, il devient notre pire ennemi. Les chrétiens s’engagent envers le monde (premier cas), mais pas aux côtés du monde (second cas). Ils préservent leur liberté d’enfants de Dieu, ou ils cessent de l’être à cause de leur amour pour le monde.

1Jn 2,18

Quatrième critère : pour être sûrs de marcher dans la lumière, il faut rejeter l’antichrist. Les croyants du temps de Jean savaient qu’un antichrist se présenterait avant le retour glorieux du Christ. Jean dit : celui qui refuse d’accepter que Jésus est le Christ est déjà un antichrist. Aujourd’hui, il y a encore bien des gens qui distinguent : d’une part, l’homme Jésus perdu dans les brumes de la légende — sans doute un prophète qui n’a pas eu de chance —, et d’autre part, un Christ idéalisé que les croyants adorent. Mais Jean dit : celui-là même qui est venu dans l’histoire, c’est lui le Dieu éternel.

Il vous a donné l’onction et elle vous instruit. Jean ne parle pas seulement de l’onction d’huile du baptême et de la confirmation. “Christ” veut précisément dire : celui qui a reçu l’onction, et cette onction, c’était la présence en lui de l’Esprit de Dieu, son Père. Jean ajoute : vous ne pouvez pas recevoir n’importe quoi passivement dans l’Eglise, il vous faut discerner si l’on vous transmet fidèlement la parole de Dieu.

L’onction (l’Esprit) vous instruit de tout. En écrivant cela, Jean pensait aussi aux prophètes qui étaient les animateurs des Eglises : grâce à leurs paroles inspirées, l’Esprit instruisait la communauté (voir Ac 14,2 et 1 Th 5,19). Maintenant aussi, l’Esprit nous maintient dans la vérité grâce à ceux qui animent et enseignent, mais nous ne sommes pas dispensés de chercher par nous-mêmes le sens de la parole et de discerner ce que d’autres nous disent.

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