SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

1 Maintenant je dis : tant que le fils du propriétaire est un enfant, on ne le distingue pas des esclaves, bien qu’il soit leur maître à tous. 2 Il dépend de tuteurs et d’économes jusqu’à l’âge fixé par son père. 3 C’était pareil pour nous, car nous étions des mineurs et nous étions soumis aux obligations morales de ce monde.

4 Mais lorsque fut arrivée la plénitude des temps, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sous la Loi 5 afin de racheter ceux qui étaient sous la Loi, pour que nous recevions notre titre d’enfants. 6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a fait venir à vos cœurs l’Esprit de son Fils, celui qui peut crier : Abba, Père !

7 Donc tu n’es plus esclave, tu es fils, et comme à un fils, Dieu te donne l’héritage.

8 Autrefois vous ne connaissiez pas Dieu, et vous serviez des dieux qui ne le sont pas. 9 Et puis vous avez connu Dieu, ou plus exactement : Dieu vous a reconnus. Mais alors, pourquoi revenez-vous à des obligations, à des choses pauvres et sans vie ? Vous allez donc de nouveau en être esclaves ? 10 Et vous allez observer tel et tel jour, et la nouvelle lune et cette période-ci et cette année-là... 11 Vraiment, je crains d’avoir perdu ma peine avec vous.

Pourquoi êtes-vous revenus en arrière ?

12 Je me suis bien fait l’un de vous, frères ; vous aussi, je vous en prie, soyez comme je suis. Vous m’avez toujours bien traité. 13 Vous savez comment j’étais malade tout au début, quand je vous ai évangélisés. 14 Mon état de santé était pour vous une épreuve, mais vous ne m’avez pas pour autant méprisé ou montré du dégoût ; au contraire vous m’avez reçu comme un ange de Dieu, comme le Christ Jésus.

15 Mais qu’est devenu ce bonheur parfait ? Car, je ne mens pas, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. 16 Alors suis-je maintenant votre ennemi parce que je vous dis la vérité ?

17 Là-bas on est plein de zèle pour vous, mais pas dans le bon sens. Ces gens-là veulent vous prendre à part pour que vous soyez pleins de zèle pour eux. 18 Comme ce serait bon d’être toujours plein de zèle, et dans le bon sens, et pas seulement quand je suis près de vous !

19 Oui, mes petits enfants, je souffre pour vous les douleurs d’une mère jusqu’à ce que le Christ ait pris forme en vous. 20 Combien je voudrais être auprès de vous en ce moment et vous parler de vive voix, car je ne sais comment faire avec vous.

Comparaison d’Agar et de Sara

21 Dites-moi, vous qui voulez vous soumettre à la Loi, l’avez-vous entendue ? 22 Il est écrit qu’Abraham eut deux fils, l’un né de son esclave, l’autre de celle qui était libre. 23 Le premier fils, celui de l’esclave, lui était né par le jeu de la chair ; mais celui de la femme libre, il le devait à une promesse de Dieu.

24 Il y a là un symbole : on y reconnaît deux alliances. La première, celle du Mont Sinaï, c’est Agar : elle donne le jour à des esclaves. 25 Agar était d’Arabie, où est le Sinaï, et représente bien la Jérusalem actuelle qui est esclave avec ses enfants.

26 Mais la Jérusalem céleste est libre, et c’est elle notre mère. 27 Il est écrit : jouis-toi, femme stérile qui n’as pas eu d’enfants, saute et crie de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs de l’enfantement. Car la femme laissée pour compte aura plus d’enfants que celle qui avait un mari.

28 Frères, vous êtes enfants de la promesse, tout comme Isaac. 29 Mais déjà dans ce temps l’enfant de la chair persécutait l’enfant de l’esprit, et c’est pareil aujourd’hui. 30 Mais que dit l’Ecriture ? Renvoie l’esclave et son fils, car le fils de l’esclave ne recevra rien de ce que doit hériter le fils de la femme libre.

31 Nous sommes nés de femme libre et non pas fils d’esclaves.

  • Lettre aux Galates 3,23
  • Lettre aux Galates 3,19
  • Lettre aux Ephésiens 2,21
  • Premier Lettre aux Corinthiens 10,11
  • Lettre aux Ephésiens 1,10
  • Lettre aux Hébreux 1,2
  • Lettre aux Romains 7,4
  • Evangile selon Saint Marc 14,36
  • Evangile selon Saint Jean 15,15
  • Lettre aux Romains 8,17
  • Deuxieme Lettre aux Corinthiens 12,2
  • Premier Lettre aux Thessaloniciens 1,9
  • Premier Lettre aux Corinthiens 8,2
  • Premier Lettre aux Corinthiens 13,12
  • Lettre aux Colossiens 2,18
  • Premier Lettre aux Corinthiens 9,21
  • Premier Lettre aux Thessaloniciens 1,6
  • Premier Lettre aux Corinthiens 2,3
  • Evangile selon Saint Matthieu 10,40
  • Premier Lettre aux Thessaloniciens 2,11
  • Premier Lettre aux Corinthiens 4,15
  • Lettre à Philémon 10,1
  • Genêse 16,15
  • Genêse 17,16
  • Evangile selon Saint Jean 8,33
  • Lettre aux Hébreux 12,22
  • L´Apocalypse 21,2
  • Isaïe 54,1
  • Premier Lettre aux Thessaloniciens 2,14
  • Genêse 21,10
Ga 4,1

Tant que le fils est un enfant (4.1). Dieu a créé l’homme libre, et à l’image du Christ. Mais on ne naît pas adulte : il faut d’abord être enfant. Il en a été de même pour l’humanité : elle a dû passer par l’enfance. Elle a connu le temps des sociétés primitives, du regard naïf sur l’univers, des cultures simples et des religions provisoires. Les hommes restaient comme des enfants confiés “aux esclaves” ; Paul les voit dépendants des forces créées qui gouvernent le monde. Pour lui les lois de la nature, tout comme les règlements et les préjugés des sociétés primitives, ne font qu’un avec les forces invisibles du bien et du mal (le mot que nous traduisons par règlement signifie aussi “principe directeur” : Ep 3,10 ; Col 2,15).

Maintenant, grâce au Christ, le champ de la vérité nous est ouvert. Pour commencer, le Christ libère l’homme de la superstition religieuse et des croyances païennes qui l’empêchaient de connaître le Père et de devenir son fils.

Né d’une femme, né sous la Loi (4,4). Le Christ sauve les hommes parce qu’il est homme lui-même. Le Christ est venu d’abord comme le Sauveur des Juifs, et pour les sauver il s’est fait l’un d’entre eux. Il a été formé par la Loi, c’est-à-dire dans le peuple et par la religion de l’Ancien Testament. Cette Loi était tout à fait positive, mais le temps s’était écoulé et nous devions être rachetés du joug de la Loi pour recevoir la plénitude de la vérité divine.

Nous devons voir là une disposition fondamentale du plan de salut qui a été au centre des réflexions sur le Christ dans les premiers siècles de l’Eglise : Dieu nous sauve en se faisant l’un de nous. Puisque le salut n’est pas autre chose que passer en Dieu, nous ne sommes sauvés que si Dieu vient nous rejoindre et entre dans notre existence réelle. C’est la même chose pour l’Eglise. Elle n’est pas là pour “donner quelque chose” ou “s’intéresser” à telle ou telle catégorie de personnes. L’Eglise ne peut transformer un groupe humain en lui révélant Dieu, que si elle accepte de partager les conditions de vie et de porter la croix de ce groupe humain. Tant que ce choix n’a pas été fait, ne parlons pas de nouvelle évangélisation : les bureaux et les imprimés ne sauraient remplacer l’Esprit de Jésus, qui ne tombe pas d’en-haut mais se lève de l’intérieur.

Vous allez donc de nouveau en être esclaves ? (9). Nous nous fatiguons vite de la liberté, car elle nous complique toujours la vie. Ce serait bien plus simple qu’on nous dise : “Ceci est bien, cela est un péché”.

Paul disait aux Galates : “Vous appartenez au Christ, laissez-vous guider par son Esprit.” Mais voulaient-ils vraiment assouplir leurs jugements tout faits, tempérer la fierté qui permet à quelqu’un de faire bonne figure dans la vie ? Sans cela, pas d’Esprit. Aussi les Galates préféraient-ils marcher sur des sentiers connus. Ils fêtaient certains jours et observaient des règles, tout comme les Juifs : ils se contentaient en fait d’une foi médiocre et d’un amour qui ne dérange pas.

Ga 4,12

Ici, quelques lignes plus personnelles. Ces chrétiens de Galatie aimaient Paul, et Paul les aimait, mais une certaine dimension de la foi leur échappait. C’est pourquoi ils se trouvaient plus à l’aise avec d’autres que Paul qui, eux, avaient le sens de “la religion” et ne manquaient pas d’en tirer profit.

Ga 4,21

Dans l’histoire de l’ancêtre Abraham, Paul découvre l’image du conflit qui oppose le vrai croyant aux “Judaïsants”, c’est-à-dire à ceux qui disent qu’on se sauve en observant religieusement des pratiques.

Au début de l’histoire sainte, nous avons la foi d’Abraham et la promesse que Dieu lui a faite. Mais cette promesse ne devait pas se transmettre comme un bien de famille qui se répartit entre tous les enfants. La promesse n’ira pas à Ismaël, né par le jeu de la chair, c’est-à-dire, selon les lois naturelles. Elle sera pour le fils de la promesse, Isaac, celui qui est né grâce à une intervention libre et miraculeuse de Dieu. Nous voyons donc dès le commencement de la Bible qu’on ne reçoit pas l’héritage de Dieu par droit mais par grâce.

En s’accrochant à leurs pratiques religieuses, les Juifs oubliaient qu’ils étaient avant tout le peuple de la promesse. Choisis par Dieu de préférence à tous les autres peuples, ils avaient pour mission d’annoncer les promesses de Dieu qui finalement étaient pour tous les hommes. Leur tort était de penser : puisque nous sommes le peuple de Dieu, que tout le monde fasse comme nous et observe nos pratiques.

Paul explique la Bible (Gen 16,5) de façon figurée comme on aimait le faire en son temps. Agar, l’esclave qui donne naissance à Ismaël, l’ancêtre des Arabes, devient ici l’image des Juifs, parce qu’ils ont reçu la Loi au mont Sinaï en Arabie (c’est là qu’une tradition juive situait le Sinaï) : ils ne parviennent pas à la vraie liberté, et ils ont pour capitale la Jérusalem terrestre.

En revanche, Sara, la femme libre avec son fils Isaac, né selon la promesse, représente la nouvelle alliance de Dieu avec ceux qui croient en ses promesses. Ce sont les croyants libérés, les chrétiens, qui attendent la Jérusalem céleste.

Ismaël persécutait Isaac et Abraham le chassa. Cela veut dire : si des Juifs mal convertis perturbent les Galates, que l’Eglise sache les rejeter.

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