SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

La continence dans le mariage

1 Vous m’écrivez plusieurs choses, et je réponds. C’est très bien de ne pas toucher une femme. 2 Mais l’appel du sexe est là ; donc, que chacun prenne femme et que chacune ait son mari. 3 Le mari doit rendre à sa femme ce qu’il lui doit, et la femme fera de même avec son mari. 4 La femme ne dispose pas de son propre corps, mais son mari. De même pour le mari : son corps est à la disposition de sa femme.

5 Ne vous privez pas l’un de l’autre, sauf si c’est d’un commun accord et pour un certain temps, pour mieux vous donner à la prière. Et de nouveau vous aurez des relations ; autrement Satan pourrait vous faire tomber parce que vous dominez mal vos instincts. 6 Je vous donne cela comme un conseil : ce n’est pas un ordre. 7 J’aimerais bien que tous soient comme moi, mais chacun a reçu de Dieu son propre don, l’un d’une façon, l’autre d’une autre.

8 Pour cela je dis à ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves que ce serait bien de rester comme je suis. 9 Mais s’ils ne sont pas maîtres d’eux-mêmes, qu’ils se marient. Il vaut mieux se marier que rester dans le feu.

Mariage et divorce

10 A ceux qui sont mariés je donne cet ordre — non pas de moi, mais du Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari. 11 Si elle s’est séparée de son mari, qu’elle reste seule, ou qu’elle se réconcilie avec son mari. Et de même pour le mari : qu’il ne renvoie pas sa femme.

12 Aux autres je dis, moi, pas le Seigneur : si un frère a une femme qui n’est pas croyante mais qui se trouve bien avec lui, qu’il ne la laisse pas. 13 Et de même pour la femme dont le mari n’est pas croyant : s’il se trouve bien avec elle, qu’elle ne laisse pas son mari. 14 Car le mari qui n’est pas croyant est sanctifié à travers sa femme, et celui qui est frère sanctifie sa femme qui n’est pas croyante. Autrement vos enfants aussi ne seraient pas purs, alors que, de fait ils sont déjà sanctifiés.

15 Si celui qui n’est pas croyant veut se séparer, qu’il se sépare. Le frère ou la sœur mariés avec eux ne sont pas liés dans ce cas, car Dieu nous a appelés à vivre dans la paix. 16 Tu as beau être sa femme, es-tu sûre que tu sauveras ton mari ? Et si tu es le mari, es-tu sûr que tu sauveras ta femme ?

17 En dehors de ce cas, que chacun vive dans la condition que le Seigneur lui a attribuée, où il était quand Dieu l’a appelé. C’est la règle que je donne dans toutes les églises. 18 Etais-tu circoncis quand Dieu t’a appelé ? Ne te fais pas faire une greffe. Et si Dieu appelle un non-Juif, qu’il ne se fasse pas circoncire. 19 Ce qui importe n’est pas la circoncision et pas davantage de ne pas l’avoir, mais de garder les commandements de Dieu.

20 Que chacun demeure donc dans l’état où il a été appelé. 21 L’appel de Dieu t’a trouvé esclave ? Ne te préoccupe pas. Mais si tu peux te libérer, profite de l'occasion. 22 Sache que l’esclave appelé à la vie chrétienne devient libre associé du Seigneur. Et l’homme libre qui est appelé, devient aussi bien un esclave du Christ. 23 Vous avez été achetés très cher : ne vous rendez pas esclaves d’autres hommes. 24 Donc, frères, que chacun continue de vivre pour Dieu dans la condition où il a reçu son appel.

Virginité et chasteté

25 Vous me parlez des vierges ; je n’ai pas d’ordre du Christ, mais mes avis sont ceux d’un homme à qui le Seigneur a bien voulu faire confiance. 26 Je pense que c’est une belle décision.

Vu les difficultés actuelles, je pense que c’est bien de vivre ainsi. 27 Es-tu engagé avec une femme ? C’est bien. Es-tu sans engagement ? Ne cherche pas de femme. 28 Tu ne fais pas mal si tu te maries, et de même la fille qui se marie : elle ne fait pas de péché. Mais ceux qui se marient auront bien des épreuves sur le plan humain et je voudrais vous les épargner.

29 Je m’explique, frères. Le temps s’est raccourci. De toutes façons, ceux qui ont pris femme doivent vivre comme s’ils n’en avaient pas, 30 ceux qui pleurent comme s’ils ne pleuraient pas, ceux qui sont heureux, comme s’ils ne l’étaient pas, ceux qui achètent, comme s’ils ne possédaient pas, 31 et ceux qui jouissent de la vie présente, comme s’ils n’en jouissaient pas. Car les situations de ce monde sont en train de passer.

32 J’aimerais que vous n’ayez pas de soucis. Celui qui n’est pas marié est tout occupé du Seigneur et il veut lui plaire. 33 Par contre celui qui est marié est tout occupé de choses de ce monde, cherchant comment plaire à sa femme. Et il est divisé. 34 La femme qui reste vierge ou qui vit seule est tout occupée du Christ et s’efforce d’être sainte de corps et d’esprit. Par contre la femme mariée est toute occupée de choses de ce monde : elle doit plaire à son mari.

35 Je vous dis cela, non pour vous tendre un piège, mais pour votre bien, en vue d’une vie plus noble où vous serez totalement unis au Seigneur.

36 Quelqu’un peut estimer qu’il fait tort à une fille qui est encore vierge et prend de l’âge. S’il pense que c’est son devoir, qu’il fasse pour le mieux : il ne pèche pas. Que le mariage ait lieu. 37 Mais un autre peut rester ferme : il n’a pas d’obligation et il est maître de sa propre décision, et il décide de la laisser vierge. S’il le fait, il agira très bien.

38 Donc celui qui marie cette fille vierge agit bien, et celui qui ne la marie pas fait mieux encore.

39 La femme est liée tout le temps que vit son mari. Quand le mari est mort, elle peut se remarier avec qui elle veut, pourvu que ce soit un mariage chrétien. 40 Mais elle sera plus heureuse si elle reste seule comme je le conseille, et je crois avoir moi aussi l’Esprit de Dieu.

  • Genêse 2,18
  • Lettre aux Romains 14,7
  • Evangile selon Saint Matthieu 19,11
  • Premier Lettre à Timothée 5,14
  • Evangile selon Saint Marc 10,9
  • Genêse 2,24
  • Premier livre des Maccabées 1,15
  • Lettre aux Romains 2,25
  • Lettre aux Galates 5,6
  • Lettre aux Ephésiens 6,6
  • Lettre à Philémon 16,1
  • Premier Lettre aux Corinthiens 6,20
  • Premier Lettre aux Corinthiens 7,16
  • Evangile selon Saint Luc 12,51
  • Evangile selon Saint Luc 14,26
  • Lettre aux Romains 13,11
  • Lettre aux Ephésiens 5,16
  • Premier Lettre de Jean 2,15
  • Lettre de Jacques 1,11
  • Lettre aux Galates 5,1
  • Evangile selon Saint Luc 14,20
  • Evangile selon Saint Luc 2,37
  • Lettre aux Romains 7,2
  • Deuxieme Lettre aux Corinthiens 10,7
1Co 7,1

Paul se retrouve avec le même problème qui l’avait amené à intervenir en 1Th 4. Pour les Juifs, le critère de toute moralité se trouvait dans les commandements de la Loi : on ne se demandait pas trop dans quelle mesure ces commandements reflétaient un ordre éternel ou seulement la façon de penser d’un temps et d’une culture. Etait péché ce que la Loi, interprétée par la communauté religieuse, condamnait. Mais les Grecs, les païens, ne connaissaient pas cette Loi. Paul rappelle les commandements en matière sexuelle (5,11 et 6,10 ; Ep 5,3), comme Jésus l’avait fait (Mc 7,21), mais il se garde bien d’en faire le seul critère de ce qui est bon et mauvais. Pour lui, ce qui oblige le chrétien à contrôler, et même à freiner très fortement ses instincts, c’est sa vie “dans le Christ”, une vie qui répond à un appel de Dieu plus qu’elle n’obéit aux exigences de la nature.

La façon de répondre de Paul nous intéresse particulièrement aujourd’hui dans la crise universelle de la morale. Depuis des siècles, par nécessité, la sexualité a été vue avant tout comme le moyen de procréer : à partir de là on a cherché quelle était la loi naturelle ordonnant sexe, plaisir et procréation. C’est vrai que sexualité et mariage trouvent leur fin dans la procréation et la famille, mais aujourd’hui, dans la psychologie du couple, l’union n’est pas d’abord pour procréer, même si la procréation est désirée. L’évolution culturelle et la promotion féminine ont fait de l’union sexuelle, pour un nombre toujours plus grand de couples, le lieu d’un échange humain exceptionellement profond.

Dans le même temps, la libération des personnes - et celle des femmes qui portent tout le poids de la maternité - a jeté le doute sur les normes morales antérieures dans la mesure où on les voyait liées à un temps et à une culture. Les lois et l’opinion enregistrent sans plus de jugement l’homosexualité, l’avortement décidé par la mère, le choix de la maternité sans mariage.

Les chrétiens ont des références religieuses que les autres n’ont pas pour affronter cette mise en cause de la moralité. Mais s’ils n’ont pas d’autre motivation que l’existence d’une loi naturelle valable pour tous, il faudra des discussions longues plus que convaincantes pour parler d’une sexualité qui se limite à la procréation, et seulement à l’intérieur du mariage. Ils devront donc faire ce que fait Paul : sans oublier les lois inscrites déjà dans l’Ancien Testament, reconnues par les apôtres et la tradition de l’Eglise jusqu’à nos jours, on redira que la conduite sexuelle du chrétien obéit d’abord à une logique de la foi en Jésus-Christ

Proclamer des principes moraux sur la sexualité sans révéler d’abord la dignité éminente de notre humanité créée à la ressemblance de Dieu, et ensuite consacrée au Christ par le baptême et la conversion, c’est vouloir récolter les fruits sans avoir planté l’arbre. Il faudra qu’on ait d’abord ratifié sa vocation et sa mission, pour qu’ensuite l’amour et la sexualité découvrent leur loi.

1Co 7,10

Ici Paul commence à répondre à différentes questions que les Corinthiens lui ont posées par écrit. Les premières traitent du mariage et de la chasteté. L’essor de la vie chrétienne avait encouragé l’estime de la chasteté, mais il pouvait s’y mêler des vues moins chrétiennes. Dans le monde grec, en effet, certaines doctrines considéraient comme mauvais et impur tout ce qui nous attache au corps et à la matière. Ainsi, pour certains, on ne devait pas s’engager dans les liens du mariage, quitte à se dédommager avec les prostituées.

Paul ne dit pas tout sur le mariage, il précise simplement la place que la chasteté peut y garder. Par tout leur être consacré par le baptême, les époux chrétiens appartiennent au Christ et, de ce fait, ils ne peuvent pas se laisser dominer par ce que le corps réclame. C’est l’amour et non le sexe qui fait la loi.

Mais l’appel du sexe est là (v. 2). Paul dit exactement : “A cause de la porneia, que chacun prenne...”. Cette porneia peut signifier prostitution, unions illégitimes, et bien des choses “porno” ( le mot vient d’ailleurs de ce terme grec utilisé par Paul). Paul se réfère probablement à l’attrait sexuel, force qui se révolte contre nos projets moraux (comme la révolte de la chair en Rm 7,21). Il ne dit pas de se marier “pour éviter l’inconduite”, mais “parce que” le sexe est une réalité qui sait imposer ses exigences.

Beaucoup sont choqués de ce que Paul ne parle pas de l’aspect positif de la sexualité au service de l’amour, mais il ne faut pas oublier que vingt siècles nous séparent de lui. A l’époque de Paul, chez les Grecs, on considérait comme un idéal de se partager : une épouse pour les enfants, une amie pour l’amour et des prostituées pour le plaisir. Ici, par contre, Paul présente la vie sexuelle comme un engagement de toute la personne humaine (6,13) et non comme “l’œuvre de la chair” : voilà qui n’est pas négligeable.

Le christianisme allait révéler la dignité du mariage et de l’amour conjugal ; ce n’est qu’au douzième siècle cependant, que l’on prendra cons cience dans les pays chrétiens de la grandeur de l’amour dans le couple. Ce qui est révolutionnaire ici, c’est le rappel de l’égalité des droits du mari et de sa femme, selon la parole de Jésus : Mc 10,1-12.

Autrement Satan pourrait vous faire tomber (5). N’oublions pas ces paroles à propos du contrôle des naissances. Paul dit que sauf le cas d’une grâce spéciale, il n’est pas bon de s’abstenir de relations conjugales pendant trop longtemps.

A ceux qui sont mariés, je donne cet ordre (10). On lit ensuite aux autres, je dis (12) et Paul revient aux personnes mariées. Il faut donc comprendre qu’au verset 10 Paul s’adresse à ceux dont le mariage est reconnu par l’Eglise, et qu’au verset 12 il s’agit de ceux qui continuent à vivre avec une personne à laquelle ils étaient unis avant leur baptême et qui n’est pas devenue pour autant membre de l’Eglise.

Si elle s’est séparée (11). Paul réaffirme la position de Jésus (Mt 5,32 ; 19,1). La loi fondamentale qui fait du mariage un engagement jusqu’à la mort est une loi de Dieu : Je donne cet ordre, non pas moi, mais le Seigneur (10). Voir aussi Ep 5,22.

Si celui qui n’est pas croyant (15). Paul fait une exception pour ceux qui étaient déjà mariés au moment de leur conversion et de leur baptême. Car avec le baptême une autre vie commence et le nouveau chrétien retrouve sa liberté si l’autre partie n’accepte pas sa conversion. Paul loue le désir du croyant marié de convertir son conjoint, mais il peut être préférable de se séparer avec, bien entendu, la possibilité de trouver un conjoint chrétien. Il convient de ne pas oublier que Paul parlait dans un monde païen où le divorce était légal et accepté de tous.

Vos enfants sont déjà sanctifiés (14). Paul dit aussi ils ne seraient pas purs, utilisant ce mot dans le sens que lui donnaient les Juifs : enfants qui ne participent pas encore des privilèges du peuple de Dieu. N’est-ce pas une erreur de penser que les enfants de parents chrétiens sont pour Dieu des étrangers tant qu’ils n’ont pas été baptisés ? La grâce les a déjà touchés par la tendresse, les attentions et les prières de leurs parents. N’utilisons pas des arguments faux quand nous invitons avec raison les parents chrétiens à ne pas retarder le baptême de leurs enfants.

1Co 7,17

Que chacun vive dans la condition où il était (17). Paul répond à la soif de dépassement social, toujours actuelle. Gens libres et esclaves se côtoyaient, souvent vivaient dans les mêmes maisons ; ce n’était pas toujours une distinction de riches et de pauvres. Paul veut simplement relativiser une ambition qui dévore bien des vies et fait oublier tout le reste. Paul met la liberté intérieure au-dessus des libertés reconnues, et il voit que posséder le Christ est la richesse suprême.

Même si tu peux te libérer, vis dans le présent. Il y a des conditions de travail et de vie sociale qui nous empêchent de faire la volonté de Dieu et d’être vraiment libres. Mais on oublie vite que chaque situation sociale comporte sa part d’esclavage. La qualité de vie ne se confond pas avec un travail mieux payé, surtout si on la juge selon les critères de l’Evangile. Dans un monde que nous disons inhumain, notre esclavage dépend en grande partie de nos désirs irraisonnés et de notre réponse docile aux suggestions de la propagande.

1Co 7,25

Nouvelle question à laquelle Paul doit répondre. A Corinthe, ville de mauvaise réputation où des milliers de prostituées vivaient autour du temple d’Aphrodite, selon les coutumes païennes, la nouvelle communauté découvrait le chemin de la virginité. Choisir la chasteté “pour le Royaume de Dieu” (Mt 19,12) ce n’est pas d’abord vouloir gagner temps et liberté pour une œuvre apostolique : c’est prendre un chemin qui ouvre à l’amour de Dieu de nouvelles possibilités. Paul défend ce choix qu’il a fait lui-même : si le Christ, à qui nous nous sommes consacrés par le baptême, est personne vivante et présente, s’il est l’Epoux (Mc 2,19), ce choix est valable, même s’il est aussi étrange pour le monde que la pauvreté volontaire.

La réponse de Paul déborde la question : le temps s’est raccourci. Il y a là beaucoup plus que l’attente d’un prompt retour du Christ, familière aux premiers chrétiens. La venue de Jésus a raccourci le temps dans un sens figuré : on ne peut plus s’installer dans le monde présent comme auparavant, quand on ne voyait pas plus loin : on est entièrement tourné vers ce qui vient. Le chrétien vit dans le présent, mais tout ce à quoi il tient est dans l’après. Ne cherchons donc pas à discuter avec Paul comme s’il raisonnait sur les valeurs du monde présent : il ne fait pas de la théologie, mais il parle comme quelqu’un déjà habité par le Christ.

Paul fait alors observer que tous les engagements chrétiens introduisent un élément de division pour ceux qui voudraient ne pas s’éloigner de la logique propre de leur baptême, vu comme une consécration totale au Christ. La vie conjugale ou familiale peut apporter bien des entraves à la liberté spirituelle et aux désirs apostoliques : d’où les paroles de Jésus en Mc 10,29.

1Co 7,36

Quelqu’un peut se sentir gêné... (36). On pourrait aussi traduire : “Quelqu’un peut se sentir gêné vis-à-vis d’une jeune vierge”. Dans ce cas, Paul ferait allusion à des essais de vie religieuse qui, de fait, ont existé dans l’Eglise primitive. Certains partageaient leur maison avec une jeune fille qui aurait pu être leur fiancée, et tous deux consacraient leur virginité au Seigneur. Paul alors les inviterait à abandonner un tel engagement s’ils ne se sentent pas capables de garder la chasteté.

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