SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

Le paralysé de la piscine de Bétesda

1 Après cela il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. 2 A Jérusalem, près de la Porte des Brebis, il y a une piscine appelée en hébreu Bétesda. Elle a cinq rangées d’arcades, 3 et sous les arcades étaient étendus une quantité de malades, avec des aveugles, des boiteux et des paralysés. (Tous attendaient que l’eau bouge, 4 car de temps en temps un ange du Seigneur descendait dans la piscine et faisait bouillonner l’eau. Lorsque l’eau avait été agitée, le premier qui descendait était guéri, quelle que soit sa maladie.) 5 Il y avait donc là un homme qui était infirme depuis trente-huit ans.

6 Jésus le voit étendu. Quand il ap prend que l’homme est là depuis fort longtemps, il lui dit : “Veux-tu guérir ?” 7 “Seigneur, vous savez, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine aussitôt que l’eau a été agitée, et avant que j’y aille, un autre est déjà descendu.” 8 Jésus lui dit alors : “Lève-toi, prends ton brancard et marche.” 9 Au même moment l’homme est guéri, il prend son brancard et il marche.

Mais c’était un jour de sabbat.

10 Les Juifs dirent à celui qui avait été guéri : “C’est le sabbat, tu ne peux pas transporter ton brancard.” 11 Il leur répondit : “Celui qui m’a guéri m’a dit d’emporter mon brancard et de marcher.” 12 Ils lui demandèrent donc : “Mais qui est cet homme qui t’a dit : Va, emporte-le ?”

13 L’homme qui avait été guéri ne le savait pas, car Jésus avait disparu dans la foule. 14 Plus tard cependant, Jésus le rencontre dans le Temple et lui dit : “Te voilà guéri ; ne pèche plus, car il pourrait t’arriver bien pire.”

15 L’homme alla donc dire aux Juifs que c’était Jésus qui l’avait guéri, 16 et les Juifs s’indignèrent contre Jésus parce qu’il avait fait cela le jour du sabbat. 17 Mais Jésus leur dit : “Mon Père est en core au travail, alors moi aussi je travaille.”

18 Ainsi Jésus ne se contentait pas de violer la loi du sabbat, mais encore il appelait Dieu son propre Père, se faisant ainsi l’égal de Dieu. Avec cela les Juifs avaient bien plus envie de le tuer.

L’œuvre du Fils : Ressusciter les morts

19 Jésus prit la parole ; il leur dit : “En vérité, en vérité, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même ; il faut qu’il le voie faire par son Père. Si celui-ci fait quelque chose, le Fils le fait également. 20 Comme le Père aime le Fils, il lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui fera voir des œuvres bien plus importantes que ces choses-là : vous en serez tous stupéfaits. 21 Puisque le Père réveille les morts et leur donne la vie, de la même façon le Fils donne la vie à qui il veut.

22 Sachez aussi que le Père ne juge personne ; mais il a donné au Fils la responsabilité de juger, 23 afin que tous respectent le Fils comme ils respectent le Père. Celui qui ne respecte pas le Fils ne respecte pas le Père qui l’a envoyé. 24 En vérité, en vérité, je vous le dis : celui qui écoute mes paroles et croit en celui qui m’a envoyé, vit de vie éternelle. Il n’a plus à être jugé, car il est passé de la mort à la vie.

25 En vérité, en vérité, je vous le dis : l’heure vient, et elle est déjà là, où les morts vont entendre l’appel du Fils de Dieu et ceux qui l’écouteront vivront. 26 Car le Fils possède en lui-même la vie, tout comme le Père possède en lui-même la vie. 27 Et le Père lui a donné le pouvoir de juger parce qu’il est un fils d’homme.

28 Ne soyez pas surpris : l’heure vient, et elle est déjà là, où tous ceux qui sont dans la tombe entendront son appel. 29 Ceux qui ont fait le bien sortiront et se relèveront pour la vie ; ceux qui ont fait le mal se relèveront pour la condamnation.

30 Je ne peux rien faire de moi- même, mais je juge selon ce que j’en tends, et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 31 Si je me re com mande moi-même, mon témoignage ne vaut pas, 32 mais c’est un autre qui me recommande et je sais que son témoignage est vrai quand il me recommande.

33 De votre côté, vous avez fait demander à Jean et il a rendu témoignage à la vérité. 34 Je rappelle cela pour vous-mêmes, pour que vous soyez sauvés, car personnellement je ne me fais pas recommander par un homme. 35 Jean était une lampe qui brûle et illumine, et pour un moment vous vous sentiez bien avec sa lumière. 36 Mais moi, j’ai une recommandation meilleure que celle de Jean : ce sont les œuvres que mon Père m’a de mandé de mener à bien.

Les œuvres que je fais parlent en ma faveur et montrent que le Père m’a en voyé. 37 Et le Père qui m’a envoyé a aussi parlé en ma faveur. Vous n’avez jamais entendu sa voix, comme vous n’avez jamais vu sa face, 38 mais même sa parole ne demeure pas en vous si vous ne croyez pas celui qu’il a envoyé.

39 Cherchez dans les Ecritures, puisque vous croyez que vous y trouverez la vie éternelle : ces Ecritures, justement, parlent de moi. 40 Mais vous ne voulez pas venir à moi et trouver ainsi la vie.

41 Je ne cherche pas une gloire humaine. 42 Mais je sais qu’il n’y a pas d’amour de Dieu en vous, 43 car je suis venu au nom de mon Père et vous ne me faites pas accueil ; si un autre vient en son pro pre nom, vous le recevez. 44 Ainsi vous faites crédit à la renommée qu’on se donne l’un à l’autre, et vous ne recherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique : comment donc pourriez-vous croire ?

45 Ne pensez pas que je serai votre accusateur auprès du Père : c’est Moïse qui vous accuse, celui en qui vous mettez vos espoirs. 46 Si vous aviez foi en Moïse, vous croiriez en moi, car il a écrit sur moi. 47 Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes pa roles ?

  • Evangile selon Saint Jean 9,7
  • Evangile selon Saint Marc 2,11
  • Evangile selon Saint Luc 13,14
  • Jérémie 17,21
  • Evangile selon Saint Matthieu 9,2
  • Evangile selon Saint Marc 2,27
  • Evangile selon Saint Jean 9,4
  • Evangile selon Saint Marc 3,4
  • Evangile selon Saint Luc 6,5
  • Evangile selon Saint Jean 10,33
  • Evangile selon Saint Jean 11,53
  • Evangile selon Saint Jean 3,35
  • Evangile selon Saint Jean 10,17
  • Evangile selon Saint Jean 14,12
  • Evangile selon Saint Jean 15,9
  • Evangile selon Saint Jean 17,23
  • Premier livre de Samuel 2,6
  • Lettre aux Romains 4,17
  • Lettre aux Ephésiens 2,5
  • Evangile selon Saint Jean 11,25
  • Evangile selon Saint Jean 3,17
  • Actes des Apôtres 10,42
  • Lettre aux Philippiens 2,10
  • Evangile selon Saint Luc 10,16
  • Premier Lettre de Jean 2,23
  • Evangile selon Saint Jean 3,11
  • Evangile selon Saint Jean 8,51
  • Evangile selon Saint Jean 10,27
  • Evangile selon Saint Jean 11,25
  • Evangile selon Saint Marc 5,41
  • Evangile selon Saint Luc 7,14
  • Daniel 7,10
  • L´Apocalypse 20,13
  • Premier Lettre aux Thessaloniciens 4,16
  • Evangile selon Saint Jean 8,13
  • Evangile selon Saint Jean 3,26
  • Evangile selon Saint Jean 10,25
  • Evangile selon Saint Jean 15,26
  • Evangile selon Saint Matthieu 11,7
  • Premier Lettre de Jean 5,9
  • Evangile selon Saint Jean 2,11
  • Evangile selon Saint Jean 10,25
  • Evangile selon Saint Matthieu 3,17
  • Le Deutéronome 4,12
  • Actes des Apôtres 13,27
  • Evangile selon Saint Jean 12,43
  • Premier Lettre de Jean 2,15
  • Premier Lettre aux Corinthiens 4,5
  • Le Deutéronome 31,26
  • Evangile selon Saint Luc 24,27
Jn 5,1

Pourquoi Jésus est-il allé à la piscine de Béthesda ? On sait maintenant que cette piscine était un lieu païen consacré à Esculape, dieu de la santé. Le bruit courait que de temps en temps les malades y guérissaient. Les Juifs pieux, scandalisés de voir des guérisons se produire en un lieu païen, disaient qu’on n’y était pas guéri par Esculape mais par un ange du Seigneur. C’est ce qu’explique le v. 4 qui manque dans de nombreux manuscrits. Des croyants peu scrupuleux venaient donc chercher la guérison au temple des païens. Jésus y alla aussi pour chercher le pécheur qu’il voulait sauver.

Dans ce lieu miraculeux beaucoup espéraient la guérison, mais très peu guérissaient. Je n’ai personne. Comprenons que l’homme seul ne peut pas se sauver. Il a besoin de Jésus.

14. Jésus fait remarquer au malade son manque de foi qui l’a conduit à un sanctuaire païen où il a attendu inutilement pendant 38 ans, tout comme autrefois les Israélites étaient restés 38 ans dans l’oasis de Qadesh dans le désert avant de pouvoir entrer dans la Terre Promise. Jean note cette coïncidence. Il comprend également que cette guérison dans la piscine est l’image du baptême. La remarque de Jésus à l’homme guéri s’adresse à tous les convertis et à tous les baptisés : Ne pèche plus.

Ce miracle n’a pas été demandé, il n’était pas mérité ; il n’y avait ni la foi en Jésus selon la saine doctrine, ni la foi dans les guérisseurs. Jésus fait l’œuvre du Père sans s’arrêter aux critiques qu’on aurait tout lieu de faire. Jésus se fera reconnaître dans le Temple du vrai Dieu, son Père.

17. Jésus guérit le jour du sabbat. Ce fait a fortement impressionné les quatre évangélistes, ici Jean va en proposer une interprétation plus ample.

Mon Père est encore au travail. C’était un sujet de discussion entre les maîtres de la Loi : Dieu peut-il être au travail dans le monde, s’il s’est reposé après la création ? Jésus se prononce : les hommes se reposent pour se tourner vers Dieu, mais le Père travaille, multipliant ses attentions qui donnent la vie.

Dans le discours qui s’amorce, on trouvera sept fois le sabbat, quatorze fois le Père. Comme dans l’Apocalypse, les mots répétés sept fois sont les mots clés de la section.

Ce qui est ici en cause, c’est l’entrée dans une ère nouvelle. Jusque là la Loi et le Sabbat, même avec une majuscule, n’avaient ni cœur ni figure, alors que pour Jésus, même sans apparitions ni manifestations divines, même sans prières, le Père est toujours présent et aimé.

18. Il se faisait l’égal de Dieu : ici Jean a mis devant le mot “Dieu” la marque des noms de personnes (voir la note en Jn 1,2). Très habituellement, lorsque nous lisons “Dieu” dans le Nouveau Testament, nous devons comprendre : le Père. Jésus est l’égal du Père, tout en étant le Fils, celui qui a tout reçu et qui doit tout rendre, ou si l’on veut, qui sera repris dans l’Unité lorsque le Père l’aura glorifié. Jean nous rappellera bien des fois ce mystère. Voir également à ce sujet la note en Ph 2.6.

Jn 5,19

Ici commence un discours qui occupera la fin du chapitre et qui se termine dans le paragraphe 7,19-24, maintenant déménagé de sa place première on ne sait pour quelles raisons.

On ne peut pas séparer la révélation du Père de la foi au Fils venu parmi nous. Ici Jésus affirme clairement qu’il n’est pas venu pour réformer la religion, mais pour achever l’œuvre de son Père dans le monde ; les mots qui ressortent dans son discours sont : le Fils imitant le Père, la résurrection, le jugement, les témoignages et, dans la dernière partie (7,19-24), Moïse et la circoncision.

19. L’imitation du Père. Même si nous devons cultiver en nous les sentiments et les ambitions de Jésus (Ph 2,5), les textes bibliques ne parlent pas d’une “imitation du Christ” (sauf 1Th 1,6), car sa vie, même parfaite, n’est qu’une image particulière et limitée de la perfection divine. Nous ne deviendrons pas Jésus, le Juif, surtout pas les femmes ni tous ceux qui ont vécu le mariage et la famille. Imiter le Père ne sera possible que dans la mesure où l’Esprit de Jésus nous donnera de le comprendre : imitez la miséricorde du Père (Lc 6,36).

24. L’Évangile de Jean parlera plus d’une fois d’une vie éternelle que nous recevons dès à présent. Ses contemporains, comme la plupart des nôtres, voyaient l’éternité comme une durée qui se prolonge indéfiniment, et il ne peut en être autrement faute d’une réflexion philosophique sérieuse ou d’une expérience spirituelle. Pour Jean, la vie éternelle est Dieu présent et possédé, et il en voit deux formes : la première est l’accès au monde de ce qui est définitif, et c’est un des éléments de l’expérience chrétienne ; l’autre est la résurrection au dernier jour, laquelle était déjà faite en pointillé chez les croyants (Jn 6,47 ; 11,25).

27. Le Père lui a donné de juger. Le jugement, si souvent rappelé dans la Bible, est en marche tout au long de notre vie, tout au long de l’histoire, éclaircissant ce qui est confusion, pour qu’apparaisse le sens des événements. Le jugement de Dieu se fait tout au cours de l’histoire humaine, laquelle n’est pas écrite d’avance : notre liberté devra donc de toute façon se rencontrer avec le plan de Dieu. Les paroles de Jésus signifient que lui-même, après sa résurrection, sera présent dans nos vies et dans nos décisions ; il tiendra en mains les éléments de cette rencontre finale avec Dieu. Pour tout croyant, Jésus, présent et aimé, c’est aussi le jugement en marche à l’échelle du monde.

Très souvent Jésus se présente comme le Fils de l’homme (voir la note en Mt 9.6). Mais ici, et c’est la seule fois, Jean dit un fils d’homme et il s’agit d’une expression juive qui veut dire un être humain. Jésus est pleinement humain : il sauve l’humanité de l’intérieur.

Jn 5,30

Le témoignage. Tout l’intérêt qu’a Dieu de se révéler aux disciples de Jésus (n’oublions pas qu’il est au-delà de l’univers des millions de gala xies), c’est de pouvoir bâtir avec eux une forme de rapports qu’il lui est très difficile de pratiquer ail leurs. Et la base de ces rapports, c’est la foi et la con fiance mutuelles.

Pour cette raison, toute l’évangélisation se fait, et la vie chrétienne se bâtit, à partir de la foi et des témoignages. Ceux qui, lorsqu’ils lisent l’Évangile, mettent tout en doute, n’en capteront jamais l’essen tiel, et c’est ce que Jésus essaye de faire comprendre à ses auditeurs. Le Fils lui-même, Vérité de Dieu, n’a voulu être reçu que sur la base de témoignages, que ce soit de Jean Baptiste ou de ses miracles.

Comment distinguer le vrai du faux ? Jésus dit que ceux qui aiment la vérité reconnaissent ceux qui la disent. Chacun apprécie le témoignage de ceux qui sont comme lui. Si nous voulons reconnaître les messagers de Dieu, nous ne devons pas être de ceux qui cherchent d’abord l’avancement et les éloges (5,45), et qui se rendent ainsi esclaves de valeurs fausses. Celui qui cherche la vérité reconnaîtra la garantie, la gloire que Dieu accorde aux siens.

Dieu aime que nous reconnaissions ses témoins, et ce faisant nous lui rendons honneur. Mais il désire plus encore que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. En croyant en son Fils, nous nous montrons dignes de sa confiance et nous devenons ainsi enfants de Dieu.

39. Combien de fois Jésus fait-il appel à l’An cien Testament que certains voudraient commenter sans même voir qu’il y était annoncé ! Les témoignages de l’Écriture et ceux que l’Esprit continue de multiplier là où l’Évangile est vécu, s’éclairent mutuellement, sans cette confrontation la foi s’étouffe et meurt (Jc 2,17). Le grand profit de l’étude de la Bible, c’est qu’elle nous apporte, avec une nouvelle naissance, l’expérience de la vie éternelle déjà possédée.

47. La page qui continuait ce discours a été déplacée, peut-être par accident. Le discours de Jésus se poursuit et s’achève en 7,18-24.

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