SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

Jésus parle de la destruction de Jérusalem et de la fin du monde

1 Comme Jésus sortait du Temple, un de ses disciples lui dit : “Maître, regarde : quelles pierres et quelles constructions !” 2 Jésus lui dit : “Tu vois ces grandes constructions ? Eh bien, il ne restera pas ici pierre sur pierre : tout sera détruit.”

3 Après cela, comme Jésus s’était assis au mont des Oliviers, faisant face au Temple, Pierre, Jacques, Jean et André lui posèrent cette question en particulier : 4 “Dis-nous quand cela aura lieu et quel sera le signe annonçant que tout cela va s’accomplir.”

5 Alors Jésus commence à leur dire : “Ne vous laissez pas égarer, 6 car plusieurs revendiqueront mon titre, disant : C’est moi ! Et ils égareront bien des gens.

7 Quand on vous parlera de guerres et de rumeurs de guerres, ne cédez pas à la panique. Cela doit arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. 8 On verra des soulèvements : peuple contre peuple et ro yaume contre royaume. Il y aura des tremblements de terre en divers lieux et des famines ; mais ce ne sera que le début, les premières douleurs.

9 C’est de vous-mêmes qu’il faudra vous préoccuper. Ils vous livreront à leurs conseils de communauté, vous serez battus dans les synagogues ; à cause de moi ils vous feront comparaître devant les gouverneurs et les rois, et vous devrez rendre témoignage devant eux. 10 Il faut d’abord que l’Évangile soit proclamé à toutes les nations.

11 Quand ils vous conduiront et vous livreront, ne vous inquiétez pas d’avance de ce que vous pourrez dire ; vous direz ce qui vous sera donné à cette heure-là. Car ce n’est pas vous qui parlerez, mais l’Esprit Saint.

12 Le frère livrera son frère à la mort, et le père son enfant. Les enfants accuseront leurs parents et les feront mourir. 13 Rien qu’à cause de mon nom vous serez haïs de tous, mais celui qui restera ferme jusqu’à la fin sera sauvé.

14 Quand vous verrez l’abomination du dévastateur installée là où elle ne doit pas être (que le lecteur comprenne !), alors, si vous êtes en Judée, fuyez à la montagne. 15 Si tu es sur la terrasse, ne redescends pas pour prendre tes affaires à l’intérieur de ta maison. 16 Si tu es aux champs, ne reviens pas pour prendre ton vêtement. 17 Ce sera grande malchance pour une femme que d’être enceinte ou d’allaiter en ces jours-là. 18 Demandez à Dieu de n’avoir pas à fuir en hiver.

19 Car ce sera un temps d’épreuve comme il n’y en a pas eu depuis le début du monde que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, et il n’en arrivera plus. 20 Si le Seigneur n’avait pas abrégé ces jours, personne n’en serait sorti vivant, mais Dieu a abrégé ces jours par égard pour ses élus.

21 Alors, si l’on vous dit que le Messie est ici ou qu’il est là, ne le croyez pas. 22 Car de faux messies et de faux prophètes se présenteront ; ils feront des signes et des prodiges au point d’égarer, s’il était possible, même les élus. 23 Vous donc, faites attention, je vous ai tout dit d’avance.”

La venue du Fils de l’Homme

24 “Mais après cette épreuve, d’autres jours viendront. Alors, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa clarté, 25 les astres tomberont du ciel et l’univers entier sera ébranlé. 26 Alors on verra le Fils de l’Homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. 27 Il enverra les anges rassembler ses élus des quatre points du ciel, du plus lointain de l’univers.

28 Apprenez cette leçon tirée du figuier. Lorsque déjà sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous savez que l’été est proche ; 29 vous de même, quand vous verrez tous ces événements, sachez que c’est tout proche, sur le pas de la porte. 30 En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela n’arrive. 31 Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

32 Quant à ce Jour, quant à cette Heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils : seul le Père.

33 Faites attention, restez éveillés ! Car vous ne savez pas quand ce sera le moment. 34 Il en sera comme d’un homme qui part à l’étranger et laisse sa maison ; il a donné des responsabilités à ses serviteurs : à chacun son travail, et il a demandé au portier de rester éveillé.

35 Veillez donc ! Vous ne savez pas si le maître de maison reviendra le soir, au milieu de la nuit, au chant du coq ou au petit matin. 36 Il ne faudrait pas qu’il vous trouve en train de dormir lorsqu’il reviendra à l’improviste. Ce que je vous dis, je le dis à tous : restez éveillés !”

  • Evangile selon Saint Matthieu 24,1
  • Evangile selon Saint Luc 21,5
  • Evangile selon Saint Marc 1,29
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,4
  • Evangile selon Saint Luc 21,8
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,23
  • Evangile selon Saint Marc 13,21
  • Evangile selon Saint Luc 17,23
  • L´Apocalypse 2,20
  • L´Apocalypse 12,9
  • Premier Lettre de Jean 1,8
  • Isaïe 13,8
  • Osée 13,13
  • Evangile selon Saint Matthieu 10,17
  • Evangile selon Saint Luc 21,12
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,9
  • Evangile selon Saint Luc 12,11
  • Evangile selon Saint Luc 12,7
  • Actes des Apôtres 26,11
  • Evangile selon Saint Matthieu 26,13
  • Lettre aux Romains 11,25
  • Actes des Apôtres 4,8
  • Actes des Apôtres 5,32
  • Actes des Apôtres 7,55
  • Michée 7,6
  • Evangile selon Saint Jean 15,18
  • Premier Lettre de Pierre 4,14
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,15
  • Evangile selon Saint Luc 21,20
  • Evangile selon Saint Luc 17,31
  • Daniel 11,31
  • Daniel 12,11
  • Deuxieme livre des Maccabées 1,54
  • Evangile selon Saint Marc 8,35
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,26
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,37
  • Evangile selon Saint Luc 17,22
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,17
  • Evangile selon Saint Matthieu 16,25
  • Evangile selon Saint Luc 9,24
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,23
  • Evangile selon Saint Luc 17,23
  • Evangile selon Saint Luc 17,21
  • Evangile selon Saint Luc 17,20
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,4
  • Evangile selon Saint Marc 13,5
  • Evangile selon Saint Luc 21,8
  • Le Deutéronome 13,2
  • Deuxieme Lettre aux Thessaloniciens 2,9
  • L´Apocalypse 13,13
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,29
  • Evangile selon Saint Luc 21,25
  • Isaïe 13,10
  • Ezéquiel 32,7
  • L´Apocalypse 6,12
  • Daniel 7,13
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,32
  • Evangile selon Saint Luc 21,32
  • Evangile selon Saint Matthieu 5,17
  • Evangile selon Saint Luc 16,17
  • Evangile selon Saint Matthieu 5,17
  • Evangile selon Saint Luc 16,17
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,35
  • Evangile selon Saint Luc 21,33
  • Evangile selon Saint Matthieu 5,18
  • Premier Lettre aux Thessaloniciens 5,1
  • Evangile selon Saint Marc 10,18
  • Actes des Apôtres 1,7
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,42
  • Evangile selon Saint Luc 12,38
  • Evangile selon Saint Matthieu 24,37
  • Evangile selon Saint Luc 17,26
  • Evangile selon Saint Luc 12,39
  • Evangile selon Saint Matthieu 25,31
  • Evangile selon Saint Luc 19,12
  • Evangile selon Saint Matthieu 13,12
  • Evangile selon Saint Marc 4,25
  • Evangile selon Saint Luc 8,18
  • Evangile selon Saint Matthieu 25,14
  • Evangile selon Saint Luc 12,35
Mc 13,1

Les apôtres ne manquaient pas de courage, sinon Jésus ne les aurait pas choisis. Ils étaient prêts à mourir pour Jésus dans l’enthousiasme d’un combat commun, mais tout se passe autrement qu’ils n’avaient pensé. Jésus n’oppose aucune résistance et ils le voient ligotté. Leur attachement à Jésus était conditionné par la certitude qu’il était l’envoyé de Dieu et qu’il aurait toujours raison. Leur fuite est donc compréhensible, mais elle ébranle les bases de leur foi. Pierre renie Jésus, mais ce n’est pas seulement de la peur : il ne sait plus qui est Jésus. Au jour de l’épreuve c’est la foi qui se révèle, plus que le courage, et Jésus les avait avertis (Mt 26,31).

Cette chute de Pierre le forcera à douter de ses propres forces jusqu’à la fin de sa vie. Responsable de l’Eglise universelle, il restera conscient de sa faiblesse, et il ne sera pas tranquille tant qu’il n’aura pas suivi Jésus jusqu’à la croix (Jn 21,19).

Mc 13,14

Quiconque a prêté attention au déroulement des procès lors des émeutes, tout spécialement dans les pays colonisés, suivra sans peine ce récit.

Bien des livres ont été écrits pour justifier ou pour accuser tel ou tel des acteurs du drame. Il est facile d’en rejeter toute la responsabilité sur les Romains puisqu’il n’y en a plus aujourd’hui pour défendre la mémoire de leur peuple ; par ailleurs dans les périodes de conflits entre Juifs et Chrétiens, les politiques n’ont pas manqué de découvrir une responsabilité du peuple juif qui justifierait leurs propres persécutions.

Les Évangiles partent d’un autre fait pour confirmer le rejet de Jésus par son propre peuple, et c’est l’expérience d’un échec de l’Évangile en Palestine. Peu d’années après la Pentecôte la sympathie du peuple envers la communauté chrétienne avait fait place à une solidarité avec les autorités qui les excluaient.

Il ne s’agissait pas d’une aversion momentanée. Lorsqu’on jette un regard sur la tradition juive postérieure à Jésus, on peut s’étonner de son silence sur lui. L’amour du prochain au-delà de toute frontière, le bien rendu pour le mal, un amour de Dieu qui s’est libéré de la loi, la critique des religieux qui ne savent pas aimer, le service des petits, le culte de la réconciliation… que de valeurs qui sont devenues la richesse de l’Occident après qu’il les ait révélées et vécues !

Il n’y a rien dans l’histoire qui explique vraiment ce mur du silence. Les Évangiles ont compris qu’il y avait dans le rejet de Jésus par les siens une méprise monumentale qui faisait partie du plan de Dieu (Ac 2,23).

Jean nous invite à élargir la question : Dieu pouvait-il venir chez nous sans être rejeté (Jn 1,15) ? Et Paul nous montre que la mort en croix du Dieu-manifesté faisait partie de sa Sagesse paradoxale qu’il nous est si dur d’accepter (1Cor 1,17-24).

Mc 13,24

21. Jésus est torturé, ridiculisé et maltraité : il a accepté tout ce chemin de déshumanisation que l’on inflige bien souvent à ceux que la société, à tort ou à raison, a rejetés. Conformément à la loi romaine, Jésus est flagellé, mais ce n’est pas une cruauté supplémentaire : la perte de sang et l’épuisement provoqués par les coups devaient hâter la mort du crucifié et abréger ainsi son agonie.

Suspendu à la croix par les bras, le condamné étouffe. Afin de pouvoir respirer, il doit s’appuyer sur les pieds et les bras, ce qui augmente la douleur insupportable causée par les clous passés au milieu des pieds et des poignets. Dès qu’il n’a plus la force de se relever, le condamné meurt asphyxié.

Le vin acidulé était la boisson habituelle des soldats romains. La myrrhe atténue la douleur ; mais Jésus refuse ce qui aurait pu diminuer ses souffrances.

Mc 13,28

Elôï, Elôï, lema sabachthani ? C’est le début du psaume 22 qui commence par un cri d’angoisse et se termine par l’assurance de la victoire. Ce psaume contient de nombreuses allusions à la passion de Jésus.

Le cri de Jésus quand il meurt présente un mystère, puisque normalement un crucifié mourait d’épuisement, asphyxié, et donc incapable de crier ainsi. Mais personne ne peut prendre à Jésus sa vie : elle est en son pouvoir et il la donne au mo ment où il le veut (Jn 10,18).

Il y a des morts qui divisent les familles, et d’autres qui les réconcilient. La croix sur laquelle Jésus meurt est formée de deux poutres, l’une verticale, l’autre horizontale : suspendu entre ciel et terre, Jésus réconcilie tous les hommes entre eux et avec Dieu. Ceux qui voient dans la mort de Jésus la plus grande manifestation de l’amour de Dieu pour les hommes sont réconciliés avec Dieu lui-même (Rm 5,1 ; 8,1).

Avant la venue de Jésus, Dieu n’avait pas encore levé les barrières qui divisent les peuples, mais désormais tous sont appelés à faire partie de l’unique Corps du Christ (Eph 2,11-16).

38. Le rideau dissimulant le sanctuaire du temple se déchire en deux. Dieu ne réside plus à cet endroit interdit aux mortels. Dieu a laissé ce sanctuaire qui inspirait la crainte, et maintenant il se révèle à tous par son Fils blessé — blessé par le péché, mais plus encore par la passion qu’il ressent pour nous.

Vraiment cet homme était Fils de Dieu. Le centurion a proclamé que Jésus était un homme juste (Lc 23,47) ; mais Marc lui a prêté d’autres mots, car il voit déjà en cet officier païen toutes les nations, païennes elles aussi, qui bientôt reconnaîtront le Fils de Dieu crucifié.

Jésus avait insisté à plusieurs reprises pour qu’on ne le proclame pas Fils de Dieu (Mc 1,44). C’est que personne ne peut savoir qui est Dieu, ni ce que signifie être Fils de Dieu (Mt 11,27) avant d’avoir vu Jésus mourir et avant d’avoir cru en sa résurrection (voir Rm 3,24).

Mc 13,32

Joseph d’Arimathie se hâte de réclamer le corps de Jésus pour l’enterrer, parce que la loi juive exige que les cadavres des condamnés soient enterrés avant la tombée de la nuit (Dt 21,22), et à plus forte raison en ce jour qui précédait une fête si importante. La tombe taillée dans le roc se trouve sur le versant d’une colline. On y entrait par une porte très basse, fermée par une énorme pierre ronde, comme la meule d’un moulin (voir le commentaire de Jn 19,41).

Comme la graine est enterrée dans le sol, le corps du Christ est enseveli pour qu’une vie nouvelle puisse jaillir (Rm 6,5). Voir les notes de Mt 27,51).

Mc 13,33

La découverte du tombeau vide est le premier signe donné aux disciples pour ouvrir leur esprit à la foi en la résurrection de Jésus. Puis vient l’ordre de retourner en Galilée.

6. Jésus est ressuscité. Cette affirmation est si énorme qu’elle demande des raisons, et très convaincantes. Si Jésus était seulement revenu à la vie normale, tous auraient pu le rencontrer et l’on parlerait d’un événement historique. Mais ce n’est pas le cas : dès le début les témoins affirment que Jésus est sorti de l’existence humaine et qu’il est retourné au Père, mieux encore, qu’il est le Seigneur de l’histoire.

Il taut qu’ils aient reçu des signes tellement convaincants qu’ils n’ont pas pu faire autrement que croire. Mais pour nous qui les écoutons, les signes ne sont plus là dans toute leur fraîcheur et leur évidence. Il nous faudra donc d’autres signes qui confirment ceux donnés aux apôtres, et c’est ce que dit Mc 16,17.

Matthieu, Luc et Jean rapportent quelques apparitions (voir 1Co 15,3). Si Marc termine son Évangile sans les reprendre, nous n’y perdons rien, car un millier d’apparitions et de témoignages ne rendraient pas la foi plus facile.

Les apôtres étaient prédisposés à croire par tout ce qu’ils avaient vécu avec Jésus, et ils ont cru. Il faudrait ajouter que la force qui leur a donné de croire, l’Esprit, jaillissait de la mort de Jésus acceptée librement. Dans l’histoire chrétienne l’Esprit a continué d’agir là où le grain était mort en terre.

7. Voir la note de Mt 28.1. Il ne s’agissait pas d’abord de rencontrer Jésus en Galilée, mais de refaire le parcours des lieux qu’ils avaient traversés avec Jésus et où s’était déroulée la manifestation du Fils de Dieu. Marc vient de nous transmettre le récit qu’ils ont ébauché au cours de ce pèlerinage, il n’a pas jugé bon de se répéter.

C’est peut-être la raison pour laquelle l’Évangile de Marc se termine de façon abrupte au verset 8 sans avoir mentionné les apparitions de Jésus ressuscité.

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