SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

Un enfant nous est né

1 Le peuple qui marchait dans la nuit, a vu une grande lumière.

Comme ils restaient en terre de ténèbres,

une lumière a brillé sur eux.

2 Tu as multiplié la nation, tu as fait déborder sa joie.

Ils sont en fête devant toi comme au jour de la moisson,

c’est la joie comme au partage du butin.

3 Car le joug qui pesait sur eux,

le bâton qui frappait ses épaules,

le fouet de son surveillant,

tu les as brisés comme au jour de Madian.

4 Les chaussures de guerre et le manteau souillé de sang

sont brûlés, jetés en pâture aux flammes.

5 Oui, un enfant nous est né, un fils nous a été donné.

L’insigne du pouvoir est placé sur son épaule.

on lui donne ce nom : “Conseiller-merveilleux, Dieu-fort,

Père-éternel, Prince-de-la-paix.”

6 Avec lui l’empire grandit, et c’est la paix sans fin

pour le trône de David et pour sa dynastie :

il l’établit et l’affermit dans le droit et la justice.

Le zèle de Yahvé Sabaot fera que cela soit,

dès maintenant et à jamais.

Menaces contre Ephraïm

7 Le Seigneur a jeté une parole en Jacob, elle est tombée en Israël.

8 Tout ce peuple a été témoin, Ephraïm et les habitants de Samarie. Mais dans leur fierté, leur arrogance, ils ont dit : 9 “Les briques sont tom bées ? Eh bien, nous reconstruirons en pierres de taille. Les sycomores ont été abattus ? Nous les remplacerons par des cèdres.”

10 C’est pourquoi Yahvé dresse contre ce peuple son ennemi Razone, il ex cite ses adversaires : 11 Aram à l’est, les Philistins à l’ouest . Ils dévo rent Israël à belles dents.

Mais la colère de Yahvé n’est toujours pas satisfaite, sa main menace en core !

12 Le peuple n’est pas revenu vers celui qui le frappait, il n’a pas consulté Yahvé Sabaot. 13 C’est pourquoi en un seul jour Yahvé a retranché d’Israël la tête et la queue, la palme et le jonc 14 (la tête c’est l’an cien, le noble ; la queue c’est le prophète qui enseigne le mensonge).

15 Les guides de ce peuple l’égarent, ceux qui le conduisent ont perdu le chemin. 16 C’est pourquoi le Seigneur sera sans pitié pour ses jeunes gens, pour ses orphelins et ses veuves, car tout ce peuple vit dans l’hypo crisie et la méchanceté : ils n’ont sur les lèvres que des paroles stu pides.

Mais sa colère n’est toujours pas satisfaite, sa main menace encore !

17 Car leur dette est devenue un feu, elle dévore les ronces et les épines, elle enflamme les taillis de la forêt 18 et la fumée s’élève en tourbillons. La colère de Yahvé Sabaot a secoué le pays ; le peuple est de venu la proie des flammes, car plus personne n’a pitié de son frère.

19 On coupe à droite et l’on a encore faim, on dévore à gauche et l’on n’est pas rassasié ; chacun déchire son voisin. 20 Ephraïm se dresse contre Manassé, Manassé contre Ephraïm, et tous deux se dressent contre Juda.

Mais sa colère n’est toujours pas satisfaite, sa main menace encore !

  • Isaïe 8,23
  • Evangile selon Saint Luc 1,78
  • Isaïe 60,1
  • Michée 7,8
  • Les Psaumes 126,
  • Isaïe 10,27
  • Isaïe 14,25
  • Les Juges 7,15
  • Isaïe 7,14
  • Evangile selon Saint Luc 2,11
  • Evangile selon Saint Jean 3,16
  • Les Psaumes 110,2
  • L´Apocalypse 19,12
  • Les Psaumes 2,6
  • Les Psaumes 45,7
  • Les Psaumes 72,17
  • Le Deutéronome 10,17
  • Michée 5,1
  • Zacharie 9,9
  • Isaïe 11,9
  • Isaïe 32,18
  • Isaïe 33,20
Is 9,1

Ce poème a peut-être été écrit en 732, quand le roi d’Assyrie venait de détruire le royaume d’Israël, au nord, cette nation à la fois de frères et d’ennemis. Selon leur coutume, les Assyriens emmènent une partie de la population à l’autre bout de leur empire : c’étaient des habitants du territoire de Zabulon et de Nephtali, la région qui deviendra plus tard la Galilée. Dispersés parmi les païens, ils sortaient de l’histoire sainte pour entrer dans les ténèbres.

La libération qui leur est promise est présentée comme une victoire écrasante du Seigneur qui inaugure un règne de paix : et ce règne est celui de l’Emmanuel, le nouveau-né.

Le peuple qui marchait dans la nuit... L’évangile (Mt 4,15) voit dans ce peuple les foules auxquelles Jésus s’adresse :

— Un peuple dominé par toutes sortes d’oppresseurs.

— Un peuple cherchant la lumière et privé d’espoirs humains.

Un enfant nous est né (5) : il ne perdra pas en grandissant les qualités de l’enfant, mais il saura mettre fin à l’orgueil des nations.

Cet enfant est sans aucun doute celui qui était nommé Emmanuel en 7,15. Ici encore, son nom nous dit ce que Dieu va accomplir à travers lui. A travers lui Dieu se révèle comme le Conseiller-merveilleux, c’est-à-dire celui dont le “conseil”, dont les plans sont d’une sagesse merveilleuse. Dieu Père, comme il l’était pour David, Dieu-fort comme il l’était pour Jacob. Le Prince de la paix, c’est peut-être encore Dieu, mais il le sera en donnant la victoire à son roi, son “messie” comme il faisait pour David.

Comme c’était déjà le cas pour le nom d’Emmanuel, Dieu-avec-nous, ces appellations qui semblent être d’abord pour Dieu, pourraient également s’appliquer au futur roi qui sera “son” roi, ce que nous exprimons habituellement avec le mot Messie. Cette confusion de Dieu et de son Messie, est-elle volontaire ou non ? Dans tous les cas elle annonce prophétiquement ce qui sera, en fait, et ce qui reste pour nous un grand mystère : Dieu lui-même viendra en la personne de Jésus.

Cette nouvelle annonce d’une libération définitive et d’un Sauveur ne nous indique aucune échéance. Dans 7,10-15, nous avons déjà mentionné que la réalisation des promesses de Dieu peut tarder plus que nous ne le pensons.

NOUS NE PERDONS PAS L’ESPÉRANCE

Il y a de nombreux exemples dans la Bible de cette promesse divine qui semble être sur le point de s’accomplir.

— Un fils est promis à Abraham, et survient la naissance d’Isaac, mais le véritable héritier est le Christ. Une terre est promise à Abraham pour ses descendants. De fait ils possèderont la terre de Canaan, mais la terre véritable et définitive est le Royaume de Dieu. Un héritier est promis à David, avec un royaume lui aussi définitif ; mais le roi sera le Christ et non pas Salomon.

Il faudrait lire à ce sujet le chapitre 11 de la lettre aux Hébreux : elle fait l’éloge de ceux qui de siècle en siècle, cherchent la cité définitive.

La Bible éduque notre espérance. Elle nous montre les différents buts de la vie, tout ce que Dieu nous fait espérer, comme les degrés d’une montée vers l’Héritage dont nous jouirons au terme de notre vie, et au terme de l’histoire. Dieu est déjà là avec nous dès les premières étapes. C’est ainsi que l’enfant qui naît dans une famille apporte avec lui toute la joie du Royaume, toute la certitude de Dieu qui vient se donner en personne.

Is 9,7

Le poème qui commence ici et se termine au chapitre 10,4 a été écrit longtemps avant celui que nous venons de commenter. Il s’adresse au peuple d’Israël (royaume du nord) qui, bien qu’affaibli par ses défaites, a repris sa vie dans l’insouciance et l’indifférence envers Dieu.

Le prophète condamne l’injustice sociale au nom de Dieu.

10,2, les veuves, les orphelins : c’est-à-dire ceux qui n’ont pas de protection. La Bible les rappelle souvent à notre attention ; ailleurs, elle mentionne aussi l’étranger, c’est-à-dire l’immigré.

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