SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

Comment fut exécuté Jean-Baptiste

1 En ce temps-là la renommée de Jésus arriva jusqu’à Hérode, le tétrarque, 2 et il dit à ses serviteurs : “Ce ne peut être que Jean-Baptiste ! Il a été ressuscité d’entre les morts et c’est pourquoi les forces supérieures agissent à travers lui.”

3 Il faut savoir qu’Hérode avait fait arrêter Jean et l’avait mis en prison avec des chaînes pour l’affaire d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. 4 Car Jean disait à Hérode : “Tu n’as pas le droit d’avoir cette femme.” 5 Hérode l’aurait bien fait mourir s’il n’avait pas craint le peuple ; en effet les gens le considéraient comme un prophète.

6 Mais voici qu’arrive l’anniversaire d’Hérode : la fille d’Hérodiade vient danser au milieu des invités et elle plaît tellement à Hérode 7 qu’il jure de lui donner tout ce qu’elle demandera. 8 Poussée par sa mère, elle répond : “Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean-Baptiste.”

9 Le roi est très ennuyé, car il a juré et tous les invités du banquet sont témoins ; alors il commande de la lui donner. 10 Il envoie un garde pour décapiter Jean dans sa prison ; 11 la tête est apportée sur un plat et donnée à l’adolescente qui la remet à sa mère.

12 Après cela, les disciples de Jean vinrent prendre son corps pour l’ensevelir, puis ils portèrent la nouvelle à Jésus.

Première multiplication du pain

13 Lorsque Jésus connut la nouvelle, il s’éloigna et partit discrètement avec la barque vers un lieu désert. Mais la foule l’apprit et les gens vinrent des villes à pied pour le rejoindre. 14 En débarquant, Jésus vit cette foule nombreuse, il eut pitié d’eux et il guérit leurs malades.

15 Lorsque le soir arriva, ses disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : “L’endroit est désert et l’heure est déjà passée. Renvoie cette foule pour qu’ils aillent s’acheter de quoi manger dans les villages voisins.”

16 Mais Jésus leur dit : “Il n’est pas nécessaire qu’ils s’en aillent, donnez-leur vous-mêmes à manger.” 17 Ils lui disent : “Ici, nous n’avons que cinq pains et deux poissons !” 18 Alors Jésus leur dit : “Apportez-les moi ici !”

19 Puis il donne l’ordre à tout le monde de s’étendre sur l’herbe. Il prend les cinq pains et les deux poissons, il lève le regard vers le ciel, il prononce la bénédiction et rompt le pain. Ensuite il donne le pain aux disciples et les disciples le donnent à la foule.

20 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l’on emporta les morceaux qui restaient : douze pleins paniers. 21 Pourtant ceux qui avaient mangé étaient près de cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.

Jésus marche sur les eaux du lac

22 Aussitôt Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à passer sur l’autre rive sans l’attendre, pendant que lui renvoyait la foule. 23 Après l’avoir renvoyée, il gravit la montagne pour y prier à l’écart.

La nuit était tombée et il était là, seul. 24 Pendant ce temps la barque était déjà loin de terre, bien secouée par les vagues, car le vent était contraire. 25 Jésus vint à eux peu avant le lever du jour : il marchait sur les eaux. 26 En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent effrayés. Ils disaient : “C’est un fantôme !” et ils se mirent à crier tellement ils avaient peur.

27 Tout de suite Jésus leur parla : “Remettez-vous, c’est moi, ne craignez pas !” 28 Pierre alors lui dit : “Seigneur, si c’est toi, donne-moi l’ordre d’aller sur l’eau jusqu’à toi.” 29 Et Jésus lui dit : “Viens !”

Pierre descend donc de la barque ; il marche sur l’eau et s’approche de Jésus. 30 Mais il voit que le vent est fort et il a peur, et comme il commence à s’enfoncer, il crie : “Seigneur, sauve-moi !” 31 Aussitôt Jésus étend la main, le saisit et lui dit : “ Homme de peu de foi ! Pourquoi as-tu hésité ?”

32 Au moment où ils remontaient dans la barque, le vent tomba 33 et ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui en disant : “Vraiment tu es Fils de Dieu !”

34 Ayant achevé la traversée, ils abordèrent la rive de Génésaret. 35 Les hommes de l’endroit le reconnurent et le firent savoir dans tous les environs, de sorte qu’on amenait à Jésus tous ceux qui étaient mal en point. 36 Ils lui demandaient de pouvoir seulement toucher la frange de son vêtement, et tous ceux qui la touchaient étaient sauvés.

  • Evangile selon Saint Marc 6,14
  • Evangile selon Saint Luc 9,7
  • Evangile selon Saint Matthieu 16,14
  • Evangile selon Saint Marc 6,17
  • Evangile selon Saint Luc 3,19
  • Evangile selon Saint Matthieu 3,11
  • Evangile selon Saint Marc 1,7
  • Evangile selon Saint Luc 3,15
  • Evangile selon Saint Marc 6,17
  • Le Lévitique 18,16
  • Evangile selon Saint Marc 6,30
  • Evangile selon Saint Luc 9,10
  • Evangile selon Saint Matthieu 15,32
  • Evangile selon Saint Marc 8,1
  • Evangile selon Saint Marc 6,32
  • Evangile selon Saint Jean 6,1
  • Evangile selon Saint Matthieu 9,36
  • Evangile selon Saint Matthieu 15,32
  • Evangile selon Saint Jean 11,41
  • Evangile selon Saint Jean 17,1
  • Deuxieme livre des Rois 4,43
  • Evangile selon Saint Marc 6,45
  • Evangile selon Saint Jean 6,15
  • Evangile selon Saint Luc 6,12
  • Evangile selon Saint Luc 9,28
  • Evangile selon Saint Luc 24,37
  • Evangile selon Saint Jean 21,7
  • Evangile selon Saint Matthieu 8,26
  • Evangile selon Saint Marc 4,39
  • Evangile selon Saint Marc 16,16
  • Evangile selon Saint Marc 26,63
  • Evangile selon Saint Marc 27,54
  • Evangile selon Saint Marc 14,61
  • Evangile selon Saint Marc 15,39
  • Evangile selon Saint Luc 22,70
  • Evangile selon Saint Jean 1,49
  • Evangile selon Saint Marc 6,53
  • Evangile selon Saint Matthieu 4,24
  • Evangile selon Saint Marc 3,10
  • Evangile selon Saint Luc 6,18
Mt 14,1

Voir le commentaire de Mc 7,1.

On a vu que les Pharisiens attachaient une grande importance à la tradition des anciens, c’est-à-dire à l’interprétation de la Bible par les maîtres qui les avaient précédés. Il y avait là un élément très positif : l’Esprit garde la vérité dans le peuple de Dieu. Mais le risque existe toujours de confondre “l’intelligence de la foi” que Dieu donne à son peuple, et les interprétations de tel ou tel groupe ou de tel ou tel maître.

Ce lavement des mains était une tradition très valable, mais Jésus proteste parce qu’on veut l’imposer comme une loi de Dieu : on finira par faire de la religion un carcan impossible à supporter, sauf si on s’enferme dans une secte à part du reste de l’humanité.

Mt 14,13

Voir le commentaire de Mc 7,14.

Toutes les sociétés éprouvent le besoin de distinguer le bien du mal, mais elles le font selon des critères humains. Jésus juge ces critères.

Pur et impur Pour les Juifs, l’essentiel était le culte de Dieu et ils se préoccupaient beaucoup de savoir qui et quoi est digne de prendre part à ce culte. C’est ainsi qu’ils distinguaient entre ce qui est pur et impur. Jésus leur montre qu’il n’y a pas d’autre pureté que celle du cœur.

Il n’est pas sûr que les codes de bonne conduite de notre société et de ses nombreuses bonnes sociétés ne soient pas une nouvelle manière de distinguer les purs et les impurs. Dans l’Église elle-même, dans les siècles passés, il y a eu une tendance à attribuer aux ministres consacrés une “pureté” qui leur réservait le contact avec les choses saintes. C’est une des raisons qui, au moyen-âge, ont amené à ne plus donner la communion dans la main comme on avait fait durant douze siècles.

Mt 14,22

Jésus termine son circuit sur les frontières de Galilée, et c’est le moment où Matthieu nous offre une nouvelle image du divin Maître. Il fait l’ascension de la montagne, comme en 5,1, mais cette fois pour multiplier des guérisons qui sont autant de signes de la venue du Royaume : comparer avec 11,4-5.

32. Le mot “miracle” est souvent dévalué. La Bible utilise divers mots pour désigner ce qui apparaît vraiment une œuvre de Dieu : signe, prodige, œuvre de puissance. Le miracle au sens fort est tout cela à la fois : un signe par lequel Dieu nous fait découvrir son vouloir ou l’ordre invisible du monde, un prodige qui déconcerte nos prévisions, une œuvre que Dieu seul était capable de réaliser.

Même parmi les chrétiens, un certain nombre imagineront toutes les hypothèses plutôt que d’accepter les miracles les mieux attestés : voir le commentaire de 14,20. Et quand on ne nie pas ouvertement le témoignage des apôtres, on préfère souvent échapper à toute prise de position, en disant par exemple : “Le miracle est encore plus beau si on imagine que Jésus a seulement invité les gens à partager leurs provisions personnelles, et finalement il y a eu assez pour tous : miracle de la solidarité !”

Mais l’évangile ne prétend pas encenser la solidarité : il veut célébrer la liberté absolue de Dieu - et du Christ : la nature même doit se taire, parce qu’ici on ressuscite les morts. Pour un chrétien la création n’est pas une grande machine que Dieu remet aux hommes après avoir abdiqué, c’est un reflet de Dieu où les lois, ombre de la sagesse, de l’ordre et de la justice qui sont en Dieu, n’excluent jamais son entière liberté.

Les témoignages sont la voie d’accès à la foi, et le refus a priori du miracle révèle assez souvent qu’on n’a pas été appelé à la foi chrétienne.

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