SOBICAIN

Centro Bíblico San Pablo

SOBICAIN / Centro Bíblico San Pablo

La Bible des Peuples

Ai-je mangé seul mon pain ?

1 J’avais imposé une règle à mes yeux,

que jamais ils ne s’arrêtent sur une vierge.

2 Car, que nous enverra Dieu, de ses hauteurs,

quel est le sort que nous prépare là-haut le Puissant ?

3 N’est-ce pas le malheur pour le méchant,

les épreuves pour les malfaisants ?

4 N’a-t-il donc pas vu ma conduite ?

N’a-t-il pas noté toutes mes démarches ?

5 Ai-je vécu dans le mensonge,

me suis-je affairé pour tromper les autres ?

6 Qu’il me pèse sur la balance de la justice !

Dieu saura que je suis sans reproches.

7 Mes pas ont-ils dévié du droit chemin,

me suis-je laissé mener par mes désirs,

ai-je trempé dans des affaires sales ?

8 Alors, qu’un autre dévore ce que j’ai semé,

que soient déracinés mes rejetons !

9 Me suis-je égaré pour une femme,

ai-je fait le guet à la porte de mon prochain ?

10 Que ma femme, alors, tourne la meule pour d’autres,

et qu’un autre couche avec elle !

( 11 Car c’est une chose honteuse, un crime détestable.)

12 Car j’aurais allumé le feu qui dévore,

qui consumerait mes biens jusqu’à ma perte.

13 Ai-je méprisé les droits de mon serviteur

ou de ma servante en conflit avec moi ?

14 Que ferais-je alors au tribunal de Dieu,

que lui répondrais-je quand il m’interrogera ?

15 Il m’a pétri dans le sein de ma mère, eux de même,

un seul Dieu nous a tous formés dans le ventre.

38 Si ma terre a crié vengeance contre moi,

et qu’avec elle mes sillons ont pleuré,

39 parce que j’en mangeais sans avoir rien payé,

et suçais jusqu’au sang de ses travailleurs,

40 qu’ils donnent désormais, non du blé mais des ronces,

et de la mauvaise herbe à la place de l’orge !

Ai-je refusé aux pauvres ce qu’ils désiraient,

ai-je laissé la veuve attendre en vain ?

Ai-je mangé mon pain tout seul

sans que l’orphelin en ait sa part ?

Tout jeune encore je me faisais son père

dès ma plus tendre enfance j’assistais la veuve.

A peine voyais-je un pauvre à demi nu,

un miséreux sans rien pour se couvrir,

qu’il se réchauffait sous la laine de mes bêtes,

et de tout son corps il me bénissait.

Si j’ai fait un jour violence à l’orphelin,

fort de mes appuis auprès des notables,

que mon épaule alors se détache du tronc,

que mon bras se brise au coude !

Car je redoute les punitions de Dieu,

et je ne pourrais rien face à sa majesté.

Ai-je mis ma confiance dans l’or,

ai-je dit : “Avec toi, mon ami, je suis tranquille” ?

Etait-ce mon orgueil d’avoir tant de richesses

et de m’être monté une telle fortune ?

Quand je voyais le soleil en son éclat,

la marche de la lune radieuse au firmament,

me suis-je secrètement laissé séduire ?

ai-je baisé ma main comme on fait pour un dieu ?

Cela encore serait un crime détestable,

car j’aurais renié le Dieu Très-haut.

Me suis-je réjoui du malheur de mon ennemi,

ai-je dansé de joie quand l’épreuve le frappait ?

Non, je n’ai pas permis que ma bouche faute

en lui souhaitant la mort !

Tous disaient dans ma tente :

“A qui n’a-t-il pas donné, largement, sa viande ?”

L’étranger ne passait pas la nuit dehors,

car j’ouvrais mes portes au voyageur.

Ou bien aurais-je, c’est humain, caché mes fautes

et refusé de reconnaître mes torts ?

Ai-je alors vécu craignant les rumeurs,

redoutant le mépris des familles,

m’enfermant chez moi dans le silence ?

Ah ! qui me donnera d’être entendu ?

Je le signe : que le Puissant maintenant me réponde,

que l’adversaire écrive son réquisitoire :

je le porterai sur ma poitrine,

je m’en ferai des couronnes.

Je lui rendrai compte de tous mes pas,

je me présenterai chez lui comme un prince.

Fin des paroles de Job.

  • Le Siracide (L´Ecclésiastique) 9,5
  • Le Livre des Proverbes 6,25
  • L´Exode 21,2
  • Habaquq 2,11
  • Genêse 3,18
Jb 31,1

Job examine son comportement selon la loi de Dieu, telle que nous la montrent bien des pages de l’Ancien Testament : une loi de bonté et de justice centrée sur l’attention au prochain. Dans un monde où le niveau de vie était très modeste, ceux qui avaient la chance de ne manquer de rien avaient l’obligation de partager avec leurs frères moins fortunés. Le péché le plus grave était le manque de solidarité sociale.

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